On oublie trop souvent le poisson …
Mais pourquoi? Echalote&Co détective sur le pont, je vous avoue que j’ai déjà ma petite idée sur la question mais j’avais besoin d’avoir des preuves tangibles à l’appui… Pour en savoir plus, direction mes différents fournisseurs de trésors de la mer. Ne me jugez pas, j’aime avoir le choix, c’est comme ça.
Venant d’une famille méditerranéenne, j’avais l’habitude d’avoir plusieurs fois par semaine du poisson ou des crustacés lors des repas. C’est une habitude que j’ai toujours gardée. Mais qu’en est-il des habitants de notre belle Helvétie?
Mes indices ont parlé et les résultats sont assez clairs: le saumon arrive en tête des poissons les plus consommés, puis viennent ensuite le flétan, le cabillaud, la truite saumonée et certains poisson du lac comme les perches ou la bondelle. Amis Helvètes, votre passion pour le saumon est maintenant démasquée, qu’il soit frais ou fumé, c’est le roi de vos assiettes.
La consommation de poissons dépend bien entendu des origines et des habitudes des consommateurs mais aussi de l’approvisionnement.
En effet, en discutant avec une connaissance qui vit depuis toujours dans une vallée et qui en voyant mon enthousiasme pour une future dégustation d’un fritto misto (oui je m’en réjouissais d’avance), m’avoua que dans sa famille, il ne mangeait jamais de poisson, ni de fruits de mer. Car tout simplement, ce ne sont pas des denrées disponibles dans son village. Les magasins aux alentours se résument à une boucherie et une laiterie.
Aujourd’hui, grâce à la vente en ligne comme Farmy.ch, il n’y a plus ce problème d’approvisionnement. Et il est très facile de profiter pleinement des bienfaits des produits de la mer.
J’entends dans l’oreillette une information me disant que le poisson ça pue… hum c’est vrai que lorsqu’on cuit un steak ou des choux fleurs, ça sent rien ? Allons voyons l’oreillette, sachez une chose, le poisson laisse une odeur lorsqu’on le cuit trop!
L’océan nous fournit bien sûr des poissons mais aussi des crustacées, des fruits de mer et des algues. C’est un terrain de jeu absolument formidable ! Alors, avec tout ce choix, comment choisir son poisson? Il doit avoir l’œil vif mais aussi les branchies rouges, l’écaille brillante et la chair ferme.
Si vous ne trouvez que des filets chez votre poissonnier ou en grande surface, il faudra leur faire confiance ou poser des questions. N’hésitez pas à leur demander si c’est une espèce durable, sauvage ou d’élevage et si les produits sont frais ou congelés. Renseignez-vous également sur la date d’approvisionnement.
Plus le poisson (les crustacés, les fruits de mer) est frais et plus il sera de bonne qualité et savoureux. Vous pouvez aussi demander à votre poissonnier des préparations un peu plus pointues comme par exemple enlever la peau de la sole, écailler un gros poisson ou le vider.
Ne nous voilons pas la face, le prix de ces trésors peut aussi en rebuter plus d’un. L’idée n’est pas d’en manger tous les jours et de choisir n’importe quelle espèce non plus. Optez pour un produit éco-responsable issu de la pêche durable, n’oubliez jamais que vous exprimez vos choix avec votre porte-monnaie.
On me refait signe dans l’oreillette pour me dire que c’est difficile à cuisiner et que les gens ont peur de s’y mettre. Je peux aisément le comprendre mais si vous cuisinez déjà du saumon, le cabillaud ou le flétan devrait être accessibles pour vous.
Et avec un peu d’apprentissage, la chair tendre d’un turbot, d’une dorade ou celle plus ferme d’un St- Pierre vous tend les bras. Pardon? Une recette facile et sympa avec du poisson me demandez-vous? J’accepte de vous dévoiler une recette simple que vous pouvez réaliser avec tous les types de poisson y compris les crustacés. Mais c’est bien parce que c’est vous!
Voici ma recette, prenez votre filet de poisson (crevettes, poison entier) déposez-le sur du papier cuisson. Ajoutez un filet d’huile d’olive, du sel, du poivre de timut (voir mon article précédent), de l’ail, du persil et quelques rondelles de citron. Fermez le tout et enfournez la préparation au four pendant 10 minutes (le temps de cuisson peut varier selon la taille et l’épaisseur de votre filet). Voilà c’est prêt! Si vous aimez le thym, l’estragon et le laurier, laissez-vous guider par vos envies pour une prochaine recette.
Aujourd’hui vous avez accès à un nombre infini de recettes. Demandez des conseils à votre poissonnier, explorez le blog eggandplant, découvrez plusieurs idées de recettes sur mon blog, faites aussi un tour sur Pinterest ou consultez à nouveau vos livres de cuisine.
Amusez-vous et faites-vous plaisir! Les merveilles de la mer se cuisinent de mille façons: grillés, sautés, à la vapeur, à la poêle, en friture ou en soupe!
Si on mange du poisson on devient plus beau et plus intelligent (un slogan choc mais pas totalement faux). Plus intelligent car il nous permet de réduire notre consommation de viande rouge en étant une source de protéine de haute qualité. Une portion de poisson contient en moyenne autant de protéine qu’une portion de viande mais avec moins de matière grasse (1% de matière grasse pour le brochet, 12% pour le saumon et 14% pour le thon). Et ces lipides sont qualitativement plus intéressants. Il est également question des fameux oméga 3 qui sont très bénéfiques pour le développement du cerveau et favorisent la santé du cœur. Il paraîtrait aussi que le poisson permette de devenir plus beau car ils sont riches en oligo-éléments, vitamines et minéraux comme par exemple les vitamines A et D, l’iode et le phosphore.
Mais surtout le poisson c’est bon! Ben oui… tout simplement ! Qu’il soit du lac ou de l’océan, il peut se consommer de toutes les façons. Attention toutefois à choisir des espèces éco-responsables et de pêche durable (oui je me répète, mais c’est important). Restez informés et n’ayez pas peur de poser des questions.
Bon appétit ! Moi je vais aller déguster mon fritto misto!
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