Comment nos producteurs font-ils face à la situation ?

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Nos producteurs, comme beaucoup de personnes, ont dû s’adapter rapidement à la situation afin de pouvoir maintenir leur activité. Ils font tout leur possible afin de pouvoir payer les salaires et perdre le moins de nourriture possible. Il s’agit de temps incertains pour tout le monde, notamment car nous ne savons pas combien de temps cela va durer. Certains d’entre eux accordent une grande importance à leurs boutiques agricoles. Depuis que les marchés au centre ville ont été interdits, ils font au mieux pour continuer d’approvisionner leur clients. Ces boutiques respectent bien évidemment les mesures communiquées par la Confédération. D’autres voient de bonnes opportunités dans les boutiques éphémères s’ils n’ont pas de boutique agricole ou s’ils souhaitent approvisionner davantage de clients.

La plupart d’entre vous étaient surpris, si ce n’est sceptiques, à l’idée qu’il n’y aurait pas de pénurie alimentaire chez Farmy. Comme vous le savez, toute l’industrie de la restauration a dû fermer ses portes au moins jusqu’à fin avril, ce qui signifie que toute la production qui était prévue pour les restaurant est maintenant un surplus. C’est pourquoi nos producteurs n’ont pas de problèmes à nous suivre notre forte demande. Ils continuent de nous approvisionner avec leur offre et c’est donc une solution bénéfique des deux côtés.

Non seulement les restaurants, mais tous types d’événements sont annulés, ce qui signifie que les producteurs essayent d’amortir au mieux la perte dans ce domaine de leur activité.

Cependant, malgré les boutiques agricoles et/ou éphémères, certains clients sont réellement réticents à l’idée de quitter leur domicile, mais ne souhaitent pas pour autant renoncer à des aliments de qualité. Nos producteurs sont donc heureux de travailler avec nous car cela les aide à envoyer leurs produits chez leurs clients sans qu’ils aient besoin de quitter leur domicile.

Nous avons parlé à certains de nos producteurs :

URBAN KOMBUCHA

Bien sûr, nous sommes fortement impactés par la fermeture des restaurants et cafés, qui sont un de nos clients principaux mais nous continuons à travailler avec les commerces en ligne afin de continuer d’approvisionner nos clients. Nous cherchons également des solutions annexes : nous proposons des livraisons à domicile pour les clients qui souhaitent profiter de ce service et faisons de notre mieux afin d’encourager le soutien des producteurs locaux, qui sont le plus impactés par cette situation.

Cependant, nous essayons de voir le bon côté des choses en prenant le temps de traiter des choses qui étaient laisser un peu de côté, mais aussi en travaillant à de nouveaux produits qui pourront sortir dès que la crise sera passée.

BAUMANN

Nous avons dû changer et nous adapter dans pratiquement tous les aspects de notre business. Bien entendu, nous produisons moins car nous n’approvisionnons plus les restaurants et les bars. Cependant, la partie la plus difficile est de s’adapter au quotidien, car nous ne savons pas comment les choses vont évoluer et ce que penseront les gens en se levant le matin. Nous ne pouvions pas prévoir cette situation et c’est pourquoi nous nous retrouvons avec un excédent de certains ingrédients que nous n’utilisons pas en ce moment. Nous continuons également à chercher de nouveaux marchés et clients, comme les bouchers par exemple, qui pourraient être intéressés par des pains à hamburger afin de vendre davantage de produits de leur côté également.

KEUFFER

Pour le moment, nous n’avons pas rencontré de gros problèmes. Bien évidemment, l’industrie de la restauration et les entreprises représentaient un grand marché qui s’est pour le moment arrêté cependant, la perte a été absorbée en grande partie par la vente directe qui a fortement évolué ces derniers temps. Du point de vue du travail, nous pourrions presque dire qu’il a augmenté depuis le début de la crise. En effet, le travail dans un maraîchage ne s’arrête jamais, il faut constamment entretenir les cultures, la vie continue! Nos employés sont toujours bien occupés et nous n’avons pour le moment aucun problème de chômage partiel.

Notre crainte actuelle est d’avoir une pénurie de main d’œuvre lors de la récolte. D’habitude, de nombreuses personnes viennent vers nous dès le mois de mars pour voir s’ils y a besoin de main d’œuvre et il est possible que cette année cela n’arrive pas.

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